Le Port de la Maison Verte et son histoire


La population corseptine au 19ème siècle était donc scindée en deux grands groupes de professions, l'un lié à la terre, l'autre au fleuve. Une des professions liée au fleuve dont on retrouve la trace est celle des douaniers, leur chemin de ronde a gardé le nom de "sentier des douaniers". Une autre profession, la plus importante, était celle des pêcheurs. Au fil des âges, les techniques évoluaient : les chaloupes de Loire vers 1860, puis les chaloupes à trubles où les pêcheurs prenaient de l'appât pour mettre ensuite dans les bosselles. D'autres bateaux en début du siècle pêchaient au chalut des soles, des aloses ou des lamproies.
Mais avec l'évolution du temps et de la géographie du fleuve, certaines activités disparaissaient. En effet, vers 1900, le chenal passe à quelques 300m de la tour de Secé et de l'île Saint Nicolas puis est ramené progressivement vers la rive nord. Petit à petit, les bateaux de pêche délaissent le port de Corsept qui offrait un havre de paix à quelques encâblures du chenal pour aller vers ceux de Paimboeuf ou du nord de la Loire. Vers les années 60, néanmoins, les boucheleurs redonnent l'espace d'un instant un peu de vie à la Maison Verte. Quelques timides tentatives de désenvasement, par les Ponts et Chaussées, puis par la Mairie, seront tentées, sans succès.
Sources : Roch CHERAUD, du Groupe de Recherches de Corsept, Corsept Infos du 6 Décembre 1985